A l'usure des trains...

Nombre de messages : 579 Localisation : Nul part Date d'inscription : 08/01/2008

à l'usure des trains, l'histoire se bâtit, les mots se rangent pour écrire la vie d'une baroudeuse ...

"La Vie, c'est comme une Boîte de Chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber..."
Forrest Gump, grand philosophe américain du XX siècle.

Aujourd'hui... ma bouchée excite mes papilles gustatives de confiance et de joie, car j'ai entrepris une petite sortie d'à peine 230 km... pour me remettre en jambe. Et passer le temps.
Et surtout, pour ne pas oublier les rouages du bétrayage...
En effet... depuis mon rapatriement par le personnel de la firme, lors de la quête de crâne, je n'avais plus trainé mes guêtres dans cette machine au nom si... surprenant.
Je crois bien que la perte de quelques capacités m'avait un temps soit peu perturbée, choquée.
Mon Tendre époux a pris soin de calmer ce traumatisme... Il a su me reconstruire.
oui! oui! l'amour fait des miracles !! et je crois fermement en son pouvoir de guérison.

Alors voilà... je suis de nouveau en selle... hé! hé!
Et bien entendu, jamais je ne coupe la communication avec ma tendre Praline. Lui aussi, dans son engin devenu si familier pour lui.

Je n'ai hélas rien ramené de cette escapade, mis à part la confiance en moi que j'avais égarée, le soir de mon coma... il y a 9 jours déjà...

Nombre de messages : 579 Localisation : Nul part Date d'inscription : 08/01/2008

Le 4 aout...

De mon bétrayal...
Oui... j'avais décidé de partir roder. L'ennui se faisant ressentir, même après un bref passage au quartier général des Baroudeurs, que je salue au passage, je n'ai trouvé rien d'autre à faire que de m'éloigner de mon bunker. Ma zone de vivance étant sur peuplée, je voulais me retrouver seule et réfléchir. Non que mon voisinage me déplaise, bien au contraire, mais parfois, la solitude aide à se retrouver soi-même.
Oui.. réfléchir sur nos prochaines aspirations, destinations, objectifs... Car au salon du club, les discussions allaient bon train, suite à des informations tombées de nul part, sur le bar. On y parlait de cèques, soit disantes importantes, mais ce n'est pas suffisant, c'est une évidence.
Il semblerait que nous soyons encore loin.
Alors, nous devons persévérer. Il n'y a que dans l'obstination, voir l'entêtement que nous y parviendrons, car selon le codex 0a152, « L'impatience est le signe d'un cœur bas, vil, mal nourri et empli de mauvaises habitudes. »
Nous serons patients, humbles, prudents mais toujours prêts, infatigables, partageant nos ressources et notre savoir, pour aller toujours plus loin.

De mon bétrayal... une vieille pensée me vient à l'esprit: oui, un ancien pilote de guerre terrien a dit un jour que «L'illumination n'est que la vision soudaine, par l'Esprit, d'une route lentement préparée. »
Les Baroudeurs se préparent, encore et toujours... Nous vadrouillons à la découverte d'autres zones, d'autres régions et paysages, toujours en recherche.

J'ai décidé de partir vers la zone « Enterprise »... oui... cette destination me fait doucement sourire, quand je pense aux anciennes péripéties d'un certain kirk. « au mépris du danger, reculer l'impossible »
Je ne vais rien repousser aujourd'hui... juste voyager et bien entendu, stopper les moteurs si je trouve quoi que ce soit sur ce sol aride, poussiéreux et rouge. Parfois je passe devant un bunker habité par une bonne vieille connaissance... Je m'arrête et me ressource. Puis je passe mon chemin.
Ainsi, j'ai tambouriné sur le sas de notre vieux Schpop...Puis j'ai continué ma route.
J'ai même aperçu deux Golgotha... « Dust » et « Dirt », mais je les ai ignorés... de toute façon, ils n'autorisent pas les bétrayal à stationner devant chez eux.

Bref... rien de bien nouveau. Je ne quitte pas mon écran de contrôle, mais je prends le temps de plonger mes doigts dans ma petite aumônière pour y extraire une petite douceur... qui me rappelle... qu'il est hélas loin de moi pour le moment... et que je dois attendre encore quelques jours pour avoir l'autorisation d'emballer mes affaires et de changer de zone.
Puis... une brève connection sur collossus, pour m'indiquer que je ne suis presque arrivée.
Je n'aurai hélas rien trouvé.
Sauf le plaisir de barouder...

Nombre de messages : 579 Localisation : Nul part Date d'inscription : 08/01/2008

Tu sais qu'il y a le bétra qui mène au pays des rêves
Là-bas où c'est trop loin, le ciel n'a pas son pareil
Tu sais qu'au bout d'cette crête
Ouiii... baroudeurs !!
Un millier d' kilomètres et puis tout s'arrête!
On m'avait dit, baroude
Là-bas, on récompensera ta peine
On te donne un but
En te jetant vers l'amarre
Comme ici sur-puissant, le dôme ouvert
On te largue en mission au son d'un petit air
Alors sans hésiter
Chuis sortie de ma torpeur
Pour m'joindre aux baroudeurs
Et trouver Kindermann.
Là-bas trop de dégout
J'ai du fermer les yeux
Mais rien que les odeurs
Ecoeure le baroudeur...

(refrain)
I just wanna be free in this way
Just wanna be free in my world
Vivere per libertà
Vivere nella libertà

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Baroudeurs :dude:

Admin Nombre de messages : 672 Date d'inscription : 22/05/2008

bravo Isa! :clap:

^^

Nombre de messages : 579 Localisation : Nul part Date d'inscription : 08/01/2008

Ce matin, 300 terra au bar, Gros Robot et citronnade
Bavardage et P'tit Potins pour Mont Olympe et sa bourgade
Ce matin, des Baroudeurs en cœur, avec les putréfacteurs
Ont fait affaire bien malgré eux et on en ont eu quelques frayeurs.
Ce matin, toujours en quête d'hydro, rêvant du Légendaire,
Ils continuent de bétrayer sans être vraiment suicidaires.

Toi et moi, dans tout ça, on ne se sépare pas,
On se contente d'être là, on s'aide et puis voilà on s'aide.

Ce matin, menace d'explosion d'larves, trop de laxisme et négligence,
Certains travaillent dans leur Annexe et les Adeptes jaugent leur puissance.
Ce matin, rapport sur le climat, tous les terra se gargarisent:
Tout petits vents de balaguère, voir carrément pas même une brise

Toi et moi, mon Bétra, on ne se sépare pas,
On se contente d'être là, on s'aide et puis voilà on s'aide.
Toi et moi dans le temps, au milieu des Baroudeurs,
Plus d'amarre, plus de Hans,
Plus de vent, on s'aide
Ce matin

Ce matin, il fait presque beau, ça tombe bien je me suis levée tôt
Avec ma Bête et ma mission, sans journaux et sans météo.
Ce matin, j'attaque un autre jour,
Avec toi mon amour cette journée durera toujours
On n'en fera jamais le tour

Baroudeurs, dans tout ça, on n'apparait bien là,
On s'organise, on sécurise et jamais on n'abdique
Baroudeurs dans le temps, au milieu de nos syndic,
Plus d'hydro, dans nos cadrans,
Plus de bras...

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:danse: